Amour de Soi ?

Qui y’a t’il à comprendre dans c’est Amour de soi ? Qui aime qui ?
En vérité, l’appellation Amour de Soi présuppose dès le départ une séparation.

Amour de soi : c’est à dire qu’il y aurait une part de moi qui en aime une autre…
Ce que nous pouvons déjà comprendre ici, c’est que travailler son amour de Soi maintient et nourrit une scission intérieure que nous cherchons pourtant à dissoudre. C’est le grand problème du développement personnel actuellement. Travailler sur des choses qui n’existent pas.

Ce que nous cherchons en vérité, c’est de retrouver, de ressentir une union dans chaque cellule de notre corps. Nous ne cherchons pas une réunification, mais la dissolution de tout ce qui nous fait croire que nous sommes séparé en deux. Autre chose UN.

L’Amour par définition est inconditionnel. Il embrasse tout. L’amour n’a pas d’opposé.

Je ne m’aime pas.

Chaque être humain à été confronté à ce sentiment de ne pas se trouver assez bien. Pas assez conforme, pas assez adapté à une situation ou insuffisant.

Ça me fait penser à la première fois ou j’ai entendu mon fils dire (il avait 6 ans) : « oh ! je suis trop nul ! « 
Lors de ce mercredi que nous avons pour coutume de partager ensemble, c’est arrivé deux fois.
Et pour être franc, ces mots m’ont secoués. S’il est vrai que j’ai l’habitude de voir des adultes avec une estime d’eux-mêmes effritée, l’entendre dans la bouche d’un enfant de six ans…c’est déroutant.

Je t’aime Conditionnellement

Dès la naissance, nous nous en remettons à nos figures parentales et éducationnelles. D’une certaine manière, l’enfant se soumet à une forme d’autorité supérieure, (cela fait partie du jeu de cette incarnation)  afin de trouver une guidance et faire nos premiers pas dans ce monde.

Ces autorités, nous les connaissons. Elles ne sont pas uniquement nos parents. Elles comprennent également nos professeurs, nos éducateurs, les membres de notre famille. Et j’en passe.

L’oubli de Soi

Nous passons tous par cette période ou l’on se conforme aux exigences (extérieures) des autres.

C’est une période où l’on est dans une démarche de vouloir gagner l’approbation et la considérations des autres. Dans quel but ? Principalement pour obtenir leur reconnaissance. Pour nous sentir aimé et accepté.

Et pour cela, nous allons d’une certaine manière nous séparer en deux, nous nier, en mettant de côté notre vérité intérieure, afin de nous conformer à celle de nos éducateurs.

De là vont naître des comportements comme :

• Faire plaisir et satisfaire tout le monde.
• Chercher à toujours faire plus, plus rapidement et plus parfaitement.
• Répondre aux exigences des autres, mêmes si elles ne nous conviennent pas.
• Nier nos besoins et nos envies. Nous ferons des choses à contrecœur.
• Croire qu’il n’y a pas de mérite si ce n’est pas difficile.
• Que l’argent ne tombe pas du ciel.
• Qu’il faut travailler dur pour réussir.
• Que pleurer c’est pour les faibles.
• Que si j’exprime ce que je veux et ce que je pense vraiment, je serais isolé des autres

Vous l’aurez compris, nous agirons et emprunterons des postures et des rôles pour obtenir quelque chose en retour. C’est un peu comme se retrouver englué dans ce rôle de « commercial ». Celui ou l’Amour est conditionnel, car c’est le seul moyen que nous possédons pour combler l’écart entre nous et notre identité profonde.

Je ne m’aime pas : qu’est-ce que cela veut vraiment dire ?

• • D’où vient ce non-amour de soi ?
  • Est-ce que le fait de ne pas s’aimer est le signe d’un problème existentiel ?
  • Est-ce que c’est vraiment moi que je n’aime pas ?
  • Pourquoi je ne m’aime pas en photo ?
  • Qu’est-ce que je n’aime pas lorsque je ne m’accepte pas tel que je suis ?

Et si la manière d’appréhender et de développer l’amour de soi était inexacte dès le départ ?

Afin de comprendre le sens, les conséquences et les origines de ce  je ne m’aime pas, nous allons aborder différents sujets.

Mon intention ici, est simplement d’offrir une nouvelle perspective. C’est une modeste invitation à porter le regard en soi. À explorer de nouveaux rivages…

L’inversion Psychologique

Une inversion psychologique, est un état d’âme qui fera échouer toute tentative de s’améliorer. Dit autrement, c’est une force psychologique contraire mais cohérente, à un projet que je souhaite réaliser.

Par exemple :

• Ma motivation 1, veut que je me mette au sport. Ma motivation 2 trouve toutes les excuses pour ne pas y aller.
• Je veux une alimentation plus saine, mais je veux aussi profiter des plaisir de la vie et des fondants coeur coulant au chocolat.
• Je veux lâcher-prise et déléguer des tâches pour me centrer sur le développement d’autres projets, mais je veux garder le contrôle en permanence sur le travail qui est fait.
• Je veux prendre soin de moi et nourrir mes propres besoins, mais j’aime le sentiment de m’occuper des autres.

En clair, c’est lorsque l’on veut tout et son contraire. Et si on veut avancer, il faut transformer son contraire. Et il existe des méthodes pour ça.

*Discutons-en ensemble autour d’un appel. CLIQUEZ ICI pour en savoir plus. 

Quel est le Rapport avec L’inversion Psychologique?

L’inversion psychologique est présente dans à peu près 40% de nos problèmes, et dans 95% de nos problèmes de santé et de nos comportements compulsifs.

Maintenant, lorsque j’affirme ne pas m’aimer ou bien ne pas aimer quelque chose en moi, comme pour la plupart de nos problèmes dans notre vie, nous avons tendance à les associer à qui nous sommes. À notre structure identitaire.

C’est d’ailleurs le trait d’une distorsion cognitive spécifique. L’étiquetage. Un acte de jugement pouvant devenir une prison pour soi-même. Découvrez l’article très complet pour apprendre à reconnaitre, comprendre et se défaire de ces 10 Distorsions Cognitives, ou Pensées dysfonctionnelles.

Combien d’êtres humains s’identifient à leurs problèmes ?
je suis nul – je suis incompétent – je suis incapable – je suis fatigué. Je Suis : ça.

Il est à rappeler que nous ne sommes ni nos pensées, ni nos comportements, ni les résulats que nous obtenons, ni nos croyances et ni notre métier.

Qu’est-ce que Nous N’aimons Pas ?

Ce n’est pas nous en tant qu’individu que nous n’aimons pas.

L’idée première à retenir ici, est de comprendre et d’intégrer que quelque soit le langage que nous avons avec nous-même, l’estime que nous nous portons, la manière dont nous nous percevons,

cela n’a rien à voir avec qui nous sommes.

Nous ne sommes pas « ça ». Lorsque nous affirmons : je ne m’aime pas, ce n’est pas nous en nous n’aimons pas.

Que se Passe t’il quand on dit ne pas s’aimer ?

C’est très simple. Nous réitérons des jugements du passé, qui ont été portés sur nous et que nous avons pris pour vrai. Je le répète, car c’est très important à comprendre.

Lorsque je me dis je ne m’aime pas, je réitère des jugements du passé qui ont été portés sur moi et que je continue de valider.

De ce fait, on ne s’aime pas parce qu’on se juge et qu’on s’estime moindre que ce que l’on devrait être. On porte sur soi un jugement de valeur.

Tu n’es pas assez belle. Tu n’es pas assez intelligente. Tu n’es pas assez méritante. Tu es trop gros. C’est trop beau pour toi. Tu mérites ce que tu as. Tu n’es pas assez bien pour elle. Regarde toutes ces imperfections.

Que Jugeons Nous ?

Ce qui est jugé, c’est la conséquence de la sensation du jugement que nous nous infligeons.

Ce n’est donc pas qu’on ne s’aime pas, mais c’est le fait qu’on n’aime pas sentir en soi la somme de tous les jugements qui font qu’aujourd’hui on se dit : je n’aime pas ressentir ça en moi.

Et si ce non-amour nous est insupportable c’est parce qu’il est un sentiment intrinsèquement faux.

Tout ce qu’on a pris pour vrai et qui était faux, nous avons tout accumulé comme une masse de sensations corporelles. Un fardeau que l’on traine. Une énorme valise de stock émotionnel. Et ce que nous n’aimons pas, c’est de sentir ça.

Donc, lorsqu’on dit  je ne m’aime pas, ce que ça veut vraiment dire c’est : 

JE N’AIME PAS SENTIR EN MOI LA SOMME DE TOUTES CES CONTREVÉRITÉS QUE J’AI VALIDÉES INTELLECTUEMENT DEPUIS MA NAISSANCE, DES CONTRE VÉRITÉS QUE J’AI PRISES POUR VRAIES ET AVEC LESQUELLES J’AVANCE AU JOUR LE JOUR.

Comment Réapprendre à S’aimer ?

L’amour de soi débute lorsque l’on commence à mettre en lumière ce qui en nous agit comme des filtres ou des voiles qui empêchent l’amour de circuler dans chacune de nos cellules. Gardez à l’esprit que l’amour de soi n’est pas quelque chose qui se manifeste un jour parce que nous gagnons plus d’argent, parce que nous sommes bien apprêté, parce que nous obtenons une bonne mention sur un diplôme, parce que nous atteignons nos objectifs, ou parce que nous avons le courage de revendiquer quelque chose.

Ce n’est jamais ça. En effet, même s’il en découlera éventuellement une légère hausse de l’estime de soi, un petit élan narcissique, celui-ci retombera toujours derrière. Et dans ce jeu sans fin, la barre doit être continuellement placée de plus en plus haute, afin de ressentir à nouveau ce soulagement éphémère. C’est une fuite en avant perpétuelle.

Qu’est-ce qu’on veut vraiment ?

Que veut-on à la place de juger et de repousser ce qu’on ressent, et aussi d’accuser les éléments extérieurs qui génèrent ses sensations ?
Ce qu’on veut vraiment, c’est que quel que soit l’aspect de notre corps physique, quel que soit notre situation, quel que soit l’intensité des énergies qui nous traversent – que l’on appelle émotion – je dise oui à cela. Je dis oui à la perfection de tout ça. Oui à ce que je suis actuellement et à ce que je vis.

Je reconnais que tout ceci est là pour m’amener au même but. Tout s’entend et s’harmonise pour un seul dessein : M’aimer et retrouver la mémoire de ce que Je Suis. 

Est-ce que c’est vraiment possible d’accueillir la somme de tous nos ressentis et de s’élever à un oui total ?

Oui. Mais cela peut prendre du temps. Nous nous sommes tellement enfermés dans des schémas, nous sommes tellement amoindri par tant d’idées fausses, qu’on se raconte aujourd’hui : C’est normal ce que je vis !

Pourquoi je répète les mêmes cycles de vie ?

Parce que je porte en moi un espace de non-amour.

Nous sommes des Êtres de vibrations. Nous sommes des êtres magnétiques.

Nous attirons à nous en permanence ce que nous portons.

Prenons l’exemple des relations amoureuses.

Vous savez, ce moment ou nous en avons tellement marre de tomber sur le même genre de relation, un peu comme un pacte qu’on signe avec nous-mêmes, nous décidons résolument, d’établir une liste d’exigences à l’égard du futur élu qui entrera dans notre vie. Et nous pensons à juste titre, que grâce à ce nouveau cadre, nous ne pourrons plus tomber sur le même genre de partenaire. Que nous pourrons nous en prémunir s’il pointait le bout de son nez. Mais voilà.

Aucune liste de conditions ne changera quoi que ce soit à ça et nous empêchera de ressentir à nouveau, ce qui à pour vocation de l’être.

Cela va des relations amoureuses avec des : je veux qu’il soit ainsi !

à tout autre évènement du quotidien :
Je veux que mon voisin cesse de faire du bruit.
J’exige que ma collègue cesse son comportement.
Je veux être écoutée, considérée, et si ça ne change pas, je vais quitter cette entreprise.
Je veux que tout le monde s’aime.
Je veux que les gens cessent de se faire la guerre.
Je veux qu’on me fiche la paix.

C’est-à-dire, j’espère retrouver la paix. Ne plus sentir en moi cette sensation insupportable, en modifiant ou en supprimant un élément extérieur. C’est impossible. L’idée est donc, pour en revenir à l’exemple des relations amoureuses, non pas d’ériger des murs, de se prémunir, ou de vouloir changer le décor, mais de déposer les armes. D’ouvrir les bras et de dire :

Merci, parce que grâce à toi, je sens en moi un espace de non-amour.
Un espace où JE te donne le pouvoir de me juger. Et littéralement de m’amoindrir.

Ce que vous êtes est infiniment plus vaste que toute parole. Immensément plus grand que tout attribut venant de l’extérieur. Et c’est aussi vrai pour les éloges et les tapes dans le dos que nous recevons. Ils sont moindres que ce que vous êtes. Si nous sommes addicte aux éloges, aux reconnaissances extérieures, au nombre de like, tôt ou tard, nous nous sentirons à nouveau diminué. Car le jour où nous recevons moins de compliments, moins de retours positifs, et on se sentira à nouveau amoindri.

Avis positif ou négatif, est-ce que le bonheur que l’on cherche à vivre et à ressentir à chaque instant est possible, en continuant de donner du pouvoir au avis négatifs comme aux positifs sur ce que nous sommes vraiment ? C’est-à-dire, est-ce que je peux être heureux et vraiment m’aimer en tamponnant sur moi une estimation de valeur, une évaluation fluctuante, une étiquette avec date de péremption, sur l’éternité que Je Suis ?

Ce que vous êtes est éternellement et infiniment plus vaste que toute spécificité

Qui sommes nous lorsque nous lâchons tous ces étiquetages et toutes ces normes ? Toutes ces mentions ? Tous ces labels ? Tout ce qui est périssable ? Que reste-t-il lorsque nous mettons de côté, tout ce qui finalement est de l’ordre du temps, avec un commencement et une fin ? Délesté de tout ce qui n’est pas nous, émerge finalement le Soi.

Votre identité profonde. Votre vraie nature. Ce qui n’a jamais été altéré ou inquiété. Ce qui a toujours été et qui n’a jamais cessé d’Être. C’est d’ailleurs un des socles de la voie de l’impersonnalité. L’assise de mes accompagnements, que je compare souvent à un dépouillement personnel. Un effeuillage progressif, afin de reconnaitre la perfection de tout ce que nous sommes dans son entièreté. Nous sommes l’écrin parfait, pour accueillir le joyaux que nous sommes.

Est-t-il possible de s’épanouir avec un(e) autre si je ne m’aime pas ?

Soyons clair. Si je ne m’aime pas, je peux tout de suite oublier toute quête de rencontre avec l’autre. Si dès le départ, je ne m’accepte pas, je ne m’approuve pas, je ne me tolère pas, est-ce que toute vie de couple, toute rencontre, toute relation pleine et entière avec l’autre peut advenir ?

On s’est tous retrouvé dans ce cercle vicieux, qui est de chercher à être aimer par l’autre. De s’épanouir dans une relation, ou l’autre, nous aimera et nous reconnaîtra enfin, pour ce que nous sommes vraiment. Des relations, ou l’autre, qui est en fait notre partenaire d’élévation, viendra combler tous nos espaces de carence et de manque en soi. Pour nous donner l’amour que nous n’avons pas eu. Pour obtenir la considération que nous méritons. Mais l’écueil est toujours le même au final. Cette boule dans mon ventre, est toujours

Au risque d’en contrarier certain et certaine, nous aurons beau changer de partenaire. Déménager pour s’éloigner de ce qui à priori perturbe notre sérénité. Élever notre niveau d’exigence à l’égard de celui ou celle que l’on décidera de laisser entrer dans notre vie. Établir une liste de conditions, comme ligne que l’on trace et sous laquelle on se refuse de descendre, en pensant que tout ça nous protègera des mêmes déconvenues expérimentées par le passé, c’est une illusion.

Il y a même ces fois ou l’on décide fermement de mettre en pause sa vie sentimentale pour faire le point, pour penser à soi et pour se retrouver, avant de s’engager dans une nouvelle relation, mais que nous interrompons cette pause pour repartir, dans le même scénario de vie que le précédent. Et à l’inverse, Il y a aussi ce cas de figure ou l’on va s’empêcher de vivre toute nouvelle relation.

Mais malgrè tous nos efforts, toute notre volonté et l’énergie déployée, nous continuons d’attirer à nous des expériences similaires. Pas tant sur la forme. Mais en ce qu’elles ne cessent de nous faire ressentir dans notre corps en permanence.

L’amour de soi, c’est un peu un pléonasme.

C’est comme dire, je monte en haut ou préciser que l’amour est inconditionnel.
Travailler l’amour de soi tel qu’il est appréhendé dans les accompagnements habituels, génèrera toujours l’effet inverse à celui qui est initialement escompté.

À proprement parlé, on ne travaille pas l’Amour de Soi. L’Amour Est ce que Nous Sommes déjà. Travailler ça, revient à perpétuer la croyance que Nous ne sommes pas l’Amour lui-même et que nous ne nous aimons pas. C’est le moyen le plus sûr pour que la souffrance persiste.

Nous nous sommes oublié en cours de route…

Nous nous sommes oublié dans ce personnage qui est pétrie de défauts, de limites et de peurs. Nous nous  sommes perdu dans un petit avatar, qui essaie de mener sa petite existence solitaire.

Tant que nous continuerons à maintenir en nous et à valider des croyances en une infériorité, une faiblesse, un démérite, une médiocrité, ou au contraire, une croyance en une supériorité, un aboutissement, une identification à une spécificité, nous continuerons de subir cycliquement des tumultes identitaires, nous faisant nous sentir, dans le flou, égarés et séparés de nous-même.

Puissiez-vous dès aujourd’hui, commencer à accueillir et à remercier, tout ce qui permet de constater en vous, ces espaces qui vous privent de votre plein épanouissement. De faire ce qui est véritablement approprié et nécessaire, afin de faire tomber ces voiles les un après les autres, qui vous empêchent de jouir d’une vie fluide et harmonieuse.

BONUS (Un bonus qui n’a de valeur que si vous répondez aux questions)
6 Questions de Coaching Pour Vous Aider !

• Quels sont les freins qui vous empêchent d’accueillir les différentes situations qui se proposent à vous ?
• Qu’est-ce qui se passe en vous lorsque vous ressentez ce genre de sentiment ?
• Quelles sont vos représentations mentales à ce moment ?
• Qu’est-ce que vous vous dites à vous-même ?
• Quelle est votre compréhension de la situation en ce moment ?
• Que vous indique votre « boussole intérieure » ?

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