C’était cela la liberté : sentir ce que son cœur désirait,
indépendamment de l’opinion des autres (Paulo Coelho).
Il y a plus de personnes libres en prison qu’à l’extérieur.
Lorsque nous regardons ces personnes confinées par le mental avec la peur du lendemain. La crainte du regard des autres. La réitération perpétuelle des mêmes schémas du passé.
L’immobilisme éternisé par les mêmes excuses, les mêmes «obligations» personnelles, professionnelles, familiales ou religieuses, souvent traduites par : À CAUSE DE CELA, JE NE PEUX PAS.
Les allégeances familiales. Manger chaque samedi midi encore et encore avec ses voisins. Avec les mêmes collègues.
S’enfermer dans des rituels et des routines qui ne sont ni plus ni moins que des actes mécaniques, coupés de la fraicheur et de la nouveauté de chaque instant que l’âme aspire pourtant à goûter.
La Conservation d’une posture mortifère, par peur de vulnérabilité. – paraître faible –
Le maintient d’une situation pour un avantage dont nous en connaissons l’imposture et dont nous n’avons plus besoin.
Pour un retour affectif. Pour continuer à payer le crédit de la maison. Pour les enfants. Pour le maintien de quelques pseudos avantages liés à une situation professionnelle.
L’attachement à vouloir être reconnu, à laisser une trace, sa marque.
Être premier. Le plus fort. Le meilleur.
Est-ce que c’est ça la liberté ?
La prison c’est la peur. L’antithèse de l’Amour et de la liberté.
Ce n’est pas le corps physique enfermé entre 4 murs ou privé de fenêtres.
La liberté se réalise à l’intérieur de soi.
Beaucoup se disent libres d’aller en vacances, de travailler d’où ils veulent. Libre grâce à leur situation. Ou aspirent à gouter à la liberté en partant avec la voisine après avoir plaqué femme et enfant. Ils se disent libre après avoir eu le « courage » de tout plaqué pour changer d’emploi ou déménager dans l’endroit de leur rêves.
Mais de quoi sont-ils libres ?
Libre des injonctions de leur intellect ?
De faire ceci ou cela sinon ils ne sont plus à la mode ? Ils ne seront plus crédible ?
Se couper en deux sinon ils n’auront pas leur augmentation ?
Pour obtenir la reconnaissance d’individus, dont l’attention est uniquement portée sur leur propre nombril ? Libre des retours positifs reçu après avoir partager au plus grand nombre leur dernier acte de bravoure ?
La liberté de quoi au final ?
Celle d’être manipulé comme un pantin par des désirs, des craintes ou des manques.
Il y aura toujours un truc qui manque. Quelque chose qui ne sera pas assez ou peu suffisant, pour goûter à une forme de complétude qui n’est jamais là.
Lorsque nous serons capables de voir, d’incarner, de sentir et de reconnaître la liberté, alors que tout dans notre décor et dans notre situation semble en apparence nous montrer l’exact l’opposé, nous pourrons parler de liberté.
il ne s’agit pas de ne rien posséder, de ne pas avoir de préférences ou de s’interdire de suivre ce qui nous semble important pour nous dans cette vie en perpétuelle mouvement, mais…
…que rien ne nous possède.
En attendant, si on pouvait alléger le jugement porté sur ceux qui semblent enfermés entre 4 murs, ou privés de liberté dans leur quotidien, nous aurons fait un grand pas.
Il y a des êtres infiniment plus sages et plus libres dans ce qui est nommée prison, qu’à l’extérieur ou dans les gesticulations que l’on constate au quotidien, qui n’ont de vrai que l’air qui est brassé.
Je termine avec trois questions pour vous aider.
- Quel rapport faites-vous entre liberté et contrainte ?
- Quelle liberté devez-vous vous donner par rapport à votre situation ?
- Que devez-vous perdre ou lâcher, pour retrouver ce sentiment de liberté auquel vous aspirez ?
De tout coeur, votre ami et coach en dépouillement personnel,
Pascal.
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