Top 12 des postures de leader et de coach

Savoir être du coach

Écrit par Pascal

Coach et Formateur expert en expression de soi, c'est par l'application concrète des concepts spirituels et scientifiques modernes à la vie pratique, que Pascal Provot à souhait de rapprocher et de permettre à chaque être sa pleine et entière expression, qu'elle que soit le lieu, le moment et la circonstance. Il partage également la vision du monde moins conflictuel et infiniment plus responsabilisant et aimant.

La puissance du coaching et du leadership à travers la posture

Du Savoir-Faire au Savoir-Être

 Être est issu d’un latin populaire essere « se trouver ».

Si vous souhaitez être un leader où un coach qui fait la différence et qui veut faire sa différence, être un coach qu’on réfère, être un leader reconnu – on s’entend que je ne parle pas de popularité ou de notoriété -, voici  12 postures à connaitre et surtout à appliquer. Ces postures vont vous semblez évidentes et logiques, mais c’est quand même important de les mentionner.

Il y a trois objectifs avec ce partage

Le premier, c’est de connaitre des ressources et des comportements à mobiliser et à appliquer, en vue de votre réalisation. En tant que leader. EN tant que coach ou thérapeute. Et aussi dans le cadre de votre vie courante. 
Le second c’est de développer votre dimension personnelle.
Le troisième, est d’apprendre à mettre en avant le Comment être plutôt que le Comment faire.

Savoir-être

Face aux difficultés de la vie, personne ne nous appris à nous demander Comment être, mais plutôt Comment faire. Ce n’est pas naturel pour beaucoup de personnes. Lorsque nous sommes formés à un nouveau métier, et même dès les bancs d’école, l’accent est généralement mis sur le savoir faire. Pourtant, dès lors qu’il s’agit de maitriser des apprentissages plus complexes, notamment lorsqu’ils impliquent la dimension relationnelle et humaine, la gestion de soi-même, l’application exclusive du savoir-faire, trouve ses limites assez rapidement.

Le savoir-être est ce qui va faire la différence entre être un coach et faire du coaching. Entre un maitre et un apprenti. Entre un artiste et un technicien. Quel que soit le métier, on peut avoir les meilleurs outils du monde et les diplômes les plus prestigieux, sans posture, sans grandeur d’Âme, toute pratique est creuse, à l’image d’une coquille vide.

Pour moi, un bon coach, un bon leader, est quelqu’un qui a une droiture et une posture incroyable.

Le savoir-être du coach

Trois Aspects Importants du Savoir-Être du Coach

1- Mettre en avant le « comment Être » plutôt que le « comment faire ».

C’est-à-dire, ce que j’incarne en tant que coach. Beaucoup son obsédé par l’acquisition et la mise en avant de leurs différents outils, de leurs diplômes, de justifier leur légitimité de diverses manières.

Mais qu’en est t-il de l’humain qui est derrière ces différents outils. L’exposition de toutes ses compétences, masque souvent un manque d’expérience, un manque de confiance dans sa capacité à savoir véritablement accompagner ou encadrer. Avoir les meilleurs diplômes et les meilleurs outils, ne garantit pas la qualité et le professionnalisme d’un professionnel, quel que soit son métier ou son expertise.

2- Développer sa dimension personnelle.

En effet, un des gros problème chez les coachs, thérapeutes, mais aussi chez certains leaders et entrepreneurs c’est qu’ils n’ont pas fait de travail personnel et ils se retrouvent à faire des projections et des transferts sur leur client. Ils se retrouvent également face à des limitations quant au développement de leur activité. Et finalement, ils deviennent un fardeau et un problème pour leur client ou pour celles et ceux qu’ils encadrent.

3 – S’auto-évaluer. Amélioration continue.

Être capable de se remettre en question et se dire : est-ce que j’étais un bon coach ? Qu’est-ce que je peux faire mieux ? Qu’est-ce que je peux améliorer pour la prochaine fois ? Face aux différents défis de la vie, nous avons souvent tendance à nous demander  COMMENT FAIRE pour sortir de cette situation.

Mais beaucoup plus rarement on se demande, COMMENT ÊTRE ? Nous avons beaucoup de To-do List pour tenter de remplir nos journée. Mais combien d’entres-nous on des To-be List.

Il y a un rituel qui a littéralement amélioré ma vie et m’a procurer beaucoup de légèreté. Ce rituel m’aide grandement dans l’accomplissement de mes objectifs et pour le déroulement de mes journées. Chaque matin, avant d’emmener mon fils à l’école, je réponds à quelques questions afin de préparer au mieux ma journée et d’orienter mon intention. Je vous en partage quelques unes :

  • Quel genre de personne j’ai envie d’être aujourd’hui, et pour quelle raison je le choisis ?
  • Comment ai-je envie de me sentir aujourd’hui ?
  • Qu’est-ce que je veux ressentir lorsque je poserais ma tête sur mon oreiller ce soir ?

Ces questions peuvent paraître anodines, voir inhabituelles, mais elles changent beaucoup de choses. Et avec le temps je sais qu’il est important de se focaliser sur l’essentiel. Et de le décider. En terme de savoir-faire et surtout en terme de savoir-être. La facilité, c’est de ne jamais se focaliser sur l’essentiel.

 

Les douzes Postures De Coach et de tout bon leader

Lorsqu’on parle de posture, on parle de savoir-être. Je pense que vous êtes d’accord avec ceci. Nous ne sommes pas des Faire Humain. Nous sommes des Êtres Humain. Ça vaut pour tous les métiers. L’état dans lequel je suis, l’état que je choisis d’incarner et les intentions que je définis clairement, déterminent, orientent et structurent toute ma neurologie et élèvent niveau de conscience. Une neurologie et un niveau de conscience qui va me soutenir tout au long de ma journée, dans ce qui est important pour moi.

Cela peut prendre des années pour qu’un coach, qu’un manager ou un leader soit en capacité d’incarner les douze postures que je vais décrire maintenant. Je vous les transmets aujourd’hui, pour vous aider à identifier celles qui vous conviennent. Voici la première et non des moindres. 

1- Pas de position hiérarchique

Ça, c’est un élément très important. Sortir de la position parent enfant. Sortir de la posture du Moi je sais. Moi je suis meilleur. Toi tu écoutes. Je suis le coach tu es la personnes coachée. Ici, le coach se doit d’être dans une communication et une position horizontale. On parle de position basse également. Respectueuse. Empathique. Dans la compassion. D’égal à égal. D’adulte à adulte.

Les meilleurs orthophonistes, sont ceux qui se positionnent ainsi avec les enfants et qui parlent d’adulte à adulte. Et l’enfant comprend très bien. Quel meilleur moyen de parler à l’autre d’adulte à adulte plutôt que de l’infantiliser ?

Les deux conséquences possibles en prenant une posture haute et non d’égal à égal, sont que l’autre devienne ce qu’on appelle

  • un enfant soumis, ou
  • un enfant rebel.

Ce n’est pas souhaité ni souhaitable. Donc, si j’ai une première astuce à vous donner, c’est de fuir les coachs qui prennent une position supérieure à la votre. Qui vous font vous sentir petit. Car vous ne grandirez pas.

2- Être en position de non-expert.

Ça rejoint un peu la position précédente. Si le coach ou le manager se positionne en tant que celui qui a les réponses, celui qui sait, que le coaché ne sait rien, quels sentiments cela va généré selon vous chez l’autre selon vous ?

Est-ce que vous vous êtes déjà senti dans cette position ou, vos parents, un manager, un employeur vous on fait sentir petit ? Est-ce qu’un collègue, vous a fait vous sentir diminué. Votre femme ou votre mari peut-être ? Sans parler non plus de toutes ces stratégies de marketing culpabilisantes et agressives dépourvues de compassion et d’état d’âme. Et tous ceux qui véhiculent des courants de pensées à incarner dans la vie, vous faisant vous sentir « mauvais parent » par exemple.

Le développement personnel à un côté hyper culpabilisant je trouve. Toujours être meilleur, toujours être plus. Toujours tout réussir ou ne pas rater. Wouaw ! Rien de mieux pour enrichir la dépression ! C’est pour cela aussi que je fais du dépouillement personnel.

Un coach d’exception, un thérapeute, un manager, un leader, ne doit pas avoir cette posture-là. Cela dessert celles et ceux qu’il accompagne, qu’il encadre ou qu’il sert.

Tout ce qui est prétention, arrogance, ce sont des postures qui feront qu’on se sent diminué, petit.

Je vous rappelle que seul l’ego à besoin de se justifier, de crier sur les toit sa valeur, son positionnement, ses résultats. La grande force de l’Âme, s’est de témoigner de sa puissance par le silence. Par sa présente. Par l’empathie. Toute gesticulation est futile et ne démontre rien, si ce n’est sa futilité.

Il y a beaucoup de personnes qui sont dans l’ego. Il y a beaucoup de gens qui sont dans le paraître. Il y a pleins de gens qui sont dans des postures de pouvoir, de sachant. Ce ne sont pas des postures de bons coach. Je pense également que ce sont des comportements de personnes en souffrance, dans le déni, qui sont tristes et qui s’ignorent.

3 – Être honnête et authentique envers soi-même d’abord.

  • En tant que coach, est-ce que celui-ci prétend des choses qu’il n’est pas en réalité ?
  • Est-ce qu’il veut aider des êtres sur des thèmes qu’il n’a pas pas encore travaillé chez lui ?
  • Sur des aspects qu’il n’a encore jamais exploré ?

Il n’est pas demandé à ce que le coach soit parfait. Nul ne l’est. Mais la majorité des très grands coach et des grands leaders ont entamés ces démarches. Ils ont fait ou sont dans ce travail actuellement. Dans le but de se développer. De grandir. De pouvoir aider de la meilleure manière qui soit. Pour se perfectionner. Pour comprendre des choses par rapport à eux-mêmes.

Socrate-connais-toi toi-même - Savoir-être du coach

CONNAIS-TOI TOI-MÊME

– Socrate – 

4- S’auto-évaluer et S’auto-coacher.

de nombreux coach passent d’un coaching à l’autre, sans prendre du recul et se demander : Ok, sur une échelle de 1 à 10, à quel point j’ai été « bon » dans ma pratique ? Lorsque j’interviens pour des cours universitaires dans le domaine du management de changement, de performance, ou en marketing, en fin de cours, j’aime demander aux étudiants ce qui a été bien et ce que je peux améliorer dans ma pratique, afin de rendre le cours plus stimulant, plus intéressant et compréhensible.

Ils aiment beaucoup car ils sont pris en considération. Ensuite, je m’auto-évalue sur différentes compétences et postures, afin de pouvoir me recentrer et poser des actions concrètes pour servir encore mieux. Vous connaissez tous l’auto-évaluation utilisée dans les bons hôpitaux pour évaluer notre degré douleur. Les neurosciences ont fait deux découvertes intéressantes par rapport à ça.

  • La première, c’est que lorsque nous sommes capable d’évaluer notre douleur, celle-ci diminue car nous reprenons notre pouvoir dessus.
  • La seconde, c’est qu’une évaluation créé une représentation mentale de la dite situation. Cela apporte de la clarté, car on peut voir notre situation, par rapport à un référentiel interne.

Dans le cadre de la relation de coaching posée au tout début, tout comme en formation également, je précise à chaque fois deux choses.

  • Je demande à la personne quelles sont les qualités d’un bon coach, d’un bon formateur pour lui/elle/eux.
  • Et précise que je demanderais régulièrement, ce que je peux faire à mon niveau, pour être un coach/formateur/manager encore meilleur.
  • Je demande aussi de me faire part régulièrement, du genre de coach qu’ils ont besoin que je sois pour eux.

je pense que quelqu’un de vraiment Badass, à l’humilité nécessaire d’être dans cette logique d’auto-évaluation et d’auto-coaching, sur tout les aspects de sa vie.

5- Être un leader empathique et compassionnel.

Être empathique mais pas sympathique. Être indulgent mais pas complaisant. Ce que je veux dire par là, c’est qu’un coach ou un leader n’est pas là pour faire ami/ami. Si tu cherches une tape sur l’épaule et les conseils d’un ami, le coaching n’est pas fait pour toi. Cela paraît rude, mais c’est vrai. Bien sûr que la compassion et l’empathie sont très présentes.

Mais parfois, trop tomber dans la sympathie, amène à la complaisance et ne pas trouver le courage de dire les choses. De recadrer lorsque c’est nécessaire. Souvent, cette posture masque la peur du rejet. L’envie d’être aimé et accepté par touts. Comme je le dis souvent, je ne suis pas là pour te dire ce que tu veux entendre. Je te dirais ce que tu as besoin d’entendre et ce que nul autre n’ose te dire. Les règles de savoir-vivre empêchent bon nombre de personnes de dire ce qui devrait être dit.

Vous savez, en entreprise, les salariés souffrent beaucoup plus lorsqu’ils sont manager par quelqu’un qui n’ose pas dire les choses, qui minimise à outrance, qui est super tolérant et arrangeant, que par celui recadre peut-être un peu trop. Dire les choses, ce n’est pas uniquement par rapport à l’autre. C’est aussi par rapport à soi. Vous allez comprendre.

 

Si je renonce à éclairer chez l’autre ce que je dois lui dire, je refuse par la même occasion d’éclairer chez moi, ce qui appel à être vu.

 

Tout métier d’accompagnement est une élévation mutuelle. Dire les choses jusqu’au bout, c’est aider les autres. Mais c’est également se permettre de grandir. C’est de l’amour. Cela demande énormément d’empathie, de compassion et de courage. L’amour, tout comme la psychologie positive, est souvent perçue comme quelque chose de mou, de permissif. On pense à tort que l’amour inconditionnel, c’est adopter des postures benoîtes. C’est tout sauf ça.

Il y a parfois beaucoup plus d’amour chez un être qui cadre beaucoup et semble sévère, que chez un être très permissif et qui arrondit les angles constamment. 

6- Être à l’écoute de se qui se passe en soi.

L’ici et maintenant. Être présent à soi. Présent – pré sent – signifie : proche du Soi. L’expression instant présent est trompeuse car elle présuppose un critère temporel. Or il n’en n’est rien. C’est un état. Une posture d’Être à part entière. Suis-je capable d’être vraiment présent à l’autre ? Est-ce que le coach est omnibulé par sa séance en se demandant tout le long de l’accompagnement, quel outil il va utiliser et à quel moment, s’il sera efficace ?

On ne peux être présent à l’autre et en même perdu dans sa tête. Personnellement, j’aime coacher ce que j’appelle à l’état pur. De coeur à coeur. D’âme à âme. Sans outils. Sans artifice. Sans préparation. Sans couteau suisse dans ma poche au cas où. Je pense que mon accompagnement est incroyablement plus puissant et transformationnel lorsque je suis totalement présent à l’autre en abandonnant totalement. C’est dans cet état que je peux le mieux aider et apporter des transformations. C’est ma manière de procéder en tout cas.

C’est fluide, limpide et efficace. Cette posture requiert l’habileté d’arriver à être présent à soi et à son écoute. Être présent à soi, ce ne pas être à l’écoute de ses pensées. C’est être aligné sur la fréquence de cette impalpable et infinie présence en soi. Et celle de l’autre. C’est être conscient que nous sommes cette Présence. La conscience elle-même.

Imaginez un grand et magnifique lac dans les contrées du Canada par exemple. Avec une flore sous marine magnifique à explorer. Il est uniquement possible de voir clairement le fond de ce lac, lorsque la surface de l’eau est calme. Lorsqu’il n’y a pas de vague et pas de remous.

Posture du coach - Transfert psychologique

7- Ne pas faire de transfert ou de projections

De nombreux coachs, et c’est également valable pour tout individu ayant un poste à responsabilité impliquant l’accompagnement ou l’encadrement de d’équipes, tombent facilement dans ces notions de transfert ou vont faire de la projection.

Le transfert c’est tout simplement lorsqu’il y a une réactivation de schémas affectifs inconscients. Par exemple, quelqu’un m’annonce une rupture dans sa vie amoureuse, une mauvaise entente avec sa hiérarchie ou un collègue, et plutôt que d’avoir un questionnement pour l’aider à trouver des solutions, à sortir de sa situation de manière constructive et positive, plutôt que de l’amener à adopter une posture responsabilise, de l’amener à s’élever au niveau supérieur, il commencera par parler de sa propre expérience et de le conseiller depuis celle-ci. C’est l’une des plus mauvaise chose que l’on puisse faire en tant que leader ou coach.

L’écoute active, la neutralité bienveillante permet de ne pas alimenter le transfert.

On limite celui que nous accompagnons, par rapport à notre propre expérience. On ne laisse pas l’autre faire ses propres expériences, tirer ses propres conclusions et trouver ses propres solutions. Le coachés trouvera des solutions qui l’aideront peut-être à court terme, mais ces choix seront en fonction du rapport affectif et non en fonction de ces véritables besoins.

La projection c’est lorsque j’attribue un système de pensées, de croyances et un système émotionnel qui m’est propre. Le manager, le coach ou le dirigeant n’accompagne plus seulement la personne ou l’équipe, mais aussi une partie de lui-même. Il en découlera inconsciemment un jeu de manipulation. Car il veut entendre et voir faire ce qu’il désir, et non ce qui est est important pour l’autre, pour l’équipe et pour l’entreprise.

Le questionnement. La reformulation. Le recadrage. Éviter d’être en résonnance et rester dans l’empathie. Ce sont là quelques quelques clés qui permettent de prévenir les projections.

8- Une foi inébranlable

Je voulais écrire CROIRE INCONDITIONNELLEMENT EN SON CLIENT, en son équipe. Mais cela va bien au-delà de la simple croyance de croire dans chacune de ses cellules en l’autre. Une croyance par définition à un commencement et une fin. Comme le fait de croire au père Noël. Une croyance peut être influencée par de nombreux facteurs.

Cela va s’en dire que lorsque mes enfants savent sans l’ombre d’un doute, que je suis intimement persuadé, de leur capacité à vivre la vie qu’ils méritent et qu’ils désirent. Qu’ils ont toutes les ressources nécessaires en eux. Lorsque tu sais que tes parents, ton ou ta chérie, que ton manager, que tes collègues, que ton coach, croient fermement en ta réussite. Qu’à travers leur présence, leur regard sur toi, i ls sont tes premiers fans, ça te boost et cela t’aide grandement à croire aussi en toi-même.

Imagine un coach qui doute de ta réussite ? Des parents qui ne croient pas en toi. Un manager qui doute de toi, un coach qui ne te valides pas tel que tu es. C’est très difficile ensuite d’arriver à affronter les défis qui se présentent à soi. Tu ne penses pas ? La validation inconditionnelle de l’autre, est une posture essentielle dans la vie.

9- Ne pas être encombré de ses vieilles valises.

C’est très simple ici. Cela implique un travail approfondi sur soi. Et quelque soit le métier, lorsque nous sommes au service d l’autre, il est bon de se rappeler qu’il ne s’agit pas de soi, mais de l’autre. De même, c’est difficile d’être bon dans sa pratique, lorsque c’est le chaos dans notre propre arrière scène. On ne peut dissocier la vie personnelle du travail. L’un impacte l’autre. Je le vois souvent.

Nul n’est à l’abri d’une dispute avec un proche avec un proche par exemple, ou de tomber sur Mr Dupont, le client le plus pénible du monde ! Pour beaucoup, ses facteurs extérieurs viennent impacter notre comportement, et par voie de conséquences, nos comportement influencent nos actes et notre pratique. 

Il est nécessaire à mon sens, d’avoir des rituels qui soutiennent notre hygiène de vie. Par exemple, avant et après chaque accompagnement, je pose des intentions claires, je me vide l’esprit et me mets dans un état émotionnel stable avec un peu de cohérence cardiaque si j’en ai besoin. Je me fais une petite pratique de soin énergétique pour me remettre en haute énergie positive. Lorsque je sais que je vais travailler sur la même tâche pendant plusieurs heures, je m’assure de faire une coupure toutes les heures, peu importe ou j’en suis dans mon travail. Je vais dans mon jardin m’aérer, je fais quelques exercices de Qi Qong. Un peu de respiration. Je repose une intention. Et me voilà paré pour la suite. 

Ce moment de recentrage, de rééquilibrage, on peut par exemple l’appliquer après sa journée de travail, dans sa voiture, juste avant d’entrer à la maison. Juste un meeting. C’est important, avant un évènement important, d’avoir l’esprit tranquille et clair. 

S'aérer l'esprit - posture de coach - Pascal Provot

10- Être dans l’instant présent

Ce point rejoint et complète le paragraphe précédent. Lorsque j’ai des respobnsabilité, je dois faire ce qui est nécessaire our être dans l’instant présent. Je me dois d’avoir une discipline, des outils, des tactics pour revenir à ici et maintenant et ne pas me laisser embarque par les aléas de la vie.  Imaginez une chirurgien qui vient d’avoir une dispute avec sa femme, il emploi des méthodes pour mettre tout ça de côté, afin d’être pleinement présent à ce qu’il fait, au moment ou il le fait.

11- Être un as dans sa capacité à jongler avec les questions

La logique d’un bon coach, d’un bon accompagnant, est d’être en capacité de savoir poser de bonnes questions, au bon moment, des questions intelligentes, qui redonne du pouvoir, qui permettent d’approfondir, de mettre les choses en perspectives. Être ne capacité de poser des questions que l’autre ne s’est jamais posé ou qui ne prend pas le temps d’explorer de lui-même.

En coaching, par exemple, mais je m’en sert également lorsque j’interviens au près d’étudiants, c’est lorsqu’après une question, il y a un silence. On sent que dans le cerveau, ça fait comme une sorte de vide. De, je n’ai pas encore trouver le chemin d’accès pour apporter une réponse. C’est aussi d’être en capacité d’amener le coaché, les membres de notre équipe, ou peu importe, à prendre véritablement conscience de ce qu’ils vivent. De  poser des questions responsabilisantes et constructives. Et il y a des stratégies et des techniques pour cela. C’est un art et c’est une vraie discipline de savoir jongler avec les questions. 

12- Être un coach. 

Être un coach c’est avant tout une posture. Être un coach, même s’il peut avoir plusieurs casquettes, ce n’est pas un thérapeute, même si un accompagnement est thérapeutique. Ce n’est pas un formateur, même si un coaching est très formateur. Ce n’est pas un métier de conseils. C’est faire émerger chez l’autre, depuis ses propres ressources, des solutions. On le sait, on le voit à travers les cabinet de conseils, ou lorsqu’un manager essaie d’apporter des conseils, seulement 20% des conseils qui sont apportés sont appliqués. Pourquoi ? Parce que cela vient de l’extérieur de soi.

Le coach, tout comme le manager coach, a vraiment une posture spécifique.

Et vous ?

Dites-moi, s’il y avait une posture qui vous marque plus que les autres, partagez en commentaires celle qui vous paraît la plus importante ? Pensez à partager cet article sur vos réseaux sociaux préférés !

 

Exercice de coaching

Pour celles et ceux qui souhaitent augmenter leur leadership dès maintenant, voici un petit exercice de coaching en 2 étapes que j’aimerais que vous fassiez.

  1.  Autoévaluez-vous sur chacune des douze postures. Par exemple : ok, sur une échelle de 1 à 10, ou 1 j’incarne très faiblement cette posture et 10, elle est parfaitement naturelle chez-moi, à combien je suis ?
  2. Choisissez ensuite la posture qui vous semble la plus facile et la plus motivante à faire évoluer et demandez-vous : quelles sont les 3 actions qui permettraient de passer à la note supérieure ? Parmis ces 3 actions, laquelle me parait la plus simple à mettre en place et sur laquelle je vais m’engager dès maintenant ?

Ensuite, appliquez.

 

Votre ami et coach, Pascal 

 

 

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